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Côte d’Ivoire : le Programme Semences de l’Afrique de l’Ouest (WASP) lancé à Abidjan

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Le Programme Semences de l’Afrique de l’Ouest (WASP), est un nouveau programme mis en œuvre par le CORAF/WECARD avec l’appui financier de l’USAID. Ce Programme vise à contribuer à l’atteinte de 6% de croissance annuelle du secteur agricole d’ici à 2015, tel que défini dans le PDDAA. Il participe également à la réalisation du Pilier IV du PDDAA qui est d’améliorer la recherche agricole, l’adoption et la diffusion des technologies, dont le CORAF/WECARD assure la mise en œuvre en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le programme a été lancé au cours d’un atelier organisé à Abidjan les 13 et 14 septembre 2012. Au nombre des participants, on comptait les communautés économiques régionales, les partenaires financiers, les institutions de recherche agricole, les organisations intergouvernementales, les ONG, les organisations paysannes, les universités, le secteur privé, les industries nationales de semences mais aussi les représentants du Ministre de l’Agriculture de Côte d’Ivoire, de l’USAID West Africa, de la CEDEAO et une forte délégation du SE du CORAF/WECARD conduite par son Directeur exécutif.

L’USAID s’est engagé à financer ce programme à hauteur de 9 millions de dollars américains pour la période 2012-2017. L’objectif affiché de ce financement est de permettre un accroissement de 12 à 25% de la disponibilité des semences de qualité dans la sous-région. L’approche adoptée consiste à impliquer autant que possible tous les partenaires travaillant dans le domaine de semences. Ainsi l’expertise du GCRAI, des SNRA à travers toutes ses composantes : universités, ONG, entreprises privées…, ainsi que des organisations sous-régionales et internationales sera mobilisée.

Le Programme vise dans le court terme les résultats suivants : l’établissement et à l’opérationnalisation d’un consortium d’acteurs en matière de semences en Afrique de l’Ouest ; la mise en oeuvre de lois et règlements nationaux et régionaux qui facilitent le développement du système semencier ; la production, la mise à disposition et l’utilisation de quantités suffisantes de semences de pré-base, de base et certifiées, pour répondre à la demande de semence; le renforcement de la participation du secteur privé dans l’industrie des semences ; et l’amélioration des capacités des associations nationales pour le commerce des semences. Dans le long terme, on s’attend à une amélioration des revenus des ménages ruraux, une augmentation des rendements moyens des cultures cibles et la création d’un environnement favorable au bon fonctionnement du secteur privé dans le domaine des semences.

Les échanges, tant en séances plénières qu’en groupes, ont permis, l’appropriation du programme par les parties prenantes, une meilleure compréhension du concept du programme et une définition des éléments pour améliorer la mise en oeuvre du programme.